Saga orque par Hargarn "Hache-rimeuse"

Ainsi commençait la saga du peuple orc que "Hache-rimeuse" se proposait d'écrire. Au crépuscule d'un avenir incertain, Hargarn couche sur le parchemin ses aventures au sein de la Hache Sanglante.

Lok'vadnod de Grommash Hurlenfer.

Son nom ne mourra pas,
Son sacrifice servira toujours,
À nous montrer la voie.

Les chaînes qui autrefois,
Étouffaient notre honneur,
Ne nous lient plus.

Entendez-vous son cri ?
Un hurlement de bataille pour la Horde :
Lok'tar ogar : La Victoire ou la Mort !

N'oublions jamais,
Sa force face à la mort,
Son rêve à présent réalité.

Le danger est partout !
Les ennemis cherchent à nous,
Remettre dans les fers.

Quand nous combattons pensez à,
Celui qui fit son devoir,
Hurlenfer, pour toujours !

[04/09/36] L'Orc venait à peine de rejoindre la Hache Sanglante, guidé par les sages paroles de Ladokh des Loups-de-Givre, qu'une tempête éclatait sur les mers tumultueuses. "Hache-rimeuse" laissait reposer son encre pour prendre les armes, oui, les armes du courage et de la fraternité car elles-seules aideraient les Chamanes à calmer les Esprits et sauver l'équipage de la discorde...

[17/09/36] L'Orc gisait dans le sable éternel et sa pensée s'embourbait à mesure que son corps disparaissait entre les algues... Par deux fois il entendit la voix des Aïeux qui l'appelaient du Lohn'goron sur le chemin de la mort.

Qui chante ?
Quand je sombre dans ce sommeil mortel,
Sur les sentiers du Lohn'goron.
Foulant le sol.
Il fait froid, si froid.

J'ai recherché ce chant,
Je l'ai envoyé.
Alors le plus profond des puits,
M'a donné des larmes amères,
Provenant du souvenir des Aïeux.

Je sais Kilrogg,
À qui tu as laissé ton œil.

Qui chante ?
Quand je sombre dans ce sommeil mortel,
Sur les sentiers du Lohn'goron.
Foulant le sol.
Il fait froid, si froid.

Tôt ou tard,
Les Esprits sauront si je tombe.

Lorsque que tu te tiendras devant la porte de l'autre-monde,
Remué par les larmes,
Je te suivrai.
Au séjour des Héros, je chanterai.

Tu seras libéré des liens qui t'enchaînent,
Tu es libéré de ces liens.

"Le troupeau meurt, les parents meurent,
Ainsi qu'un jour soi-même,
Ce qui ne meurt jamais chez l'Orc,
C'est sa renommé"

"Le troupeau meurt, les parents meurent,
on meurt aussi,
Une seule chose ne se perd jamais,
Le jugement tenu sur chaque trépassé."